Extraits de presse - Français
DIAPASON  (Paris)
Les nuances les plus impondérables, les accents les plus infimes sont observés avec un soin scrupuleux. La lecture apparaît ainsi d'une fidélité assez rare. Cette perfection émerveille... Une musicalité des plus subtiles et une sonorité extrêmement raffinée. (Jean Roy)

LE MONDE DE LA MUSIQUE  (Paris)
Antonioli fait preuve d'une maîtrise technique accomplie: il se joue avec élégance des difficultés, qui sont loin d'être mineures...  (Costin Cazaban)

COMPACT (Paris)
C'est en véritable virtuose qu'il s'engage dans le Konzertstück de Busoni, faisant ressortir toutes les innovations sonores que le compositeur a recherchées. (Danielle Cohen-Levinas)

LES TRESORS DU DISQUE COMPACT CLASSIQUE  (Ed.Sand/Conti, Paris)
Un léger frémissement, un regard brouillé sur les nuages, Jean-François Antonioli passe, majestueux, parmi les grands jets d'eau, les meules baignées par le plus beau clair de lune de la discographie debussyste. (Jean-Pierre Tardif)

ARTS ET METIERS (Paris)
Bravo à Jean-François Antonioli pour la fluidité, le relief et, à l'occasion (finale du 1er  Concerto de Martin, par exemple), l'humour de ses prestations.

LES PETITES AFFICHES (Paris)
Oeuvres généreuses, remarquablement construites, toujours agréables à entendre et supérieurement interprétées au piano par Jean-François Antonioli, à qui nous devons déjà deux disques exceptionnels (dont l'un a été couronné par l'Académie Charles Cros) et qui, ici, avec tact, distinction, finesse et poésie, redonne vie à ces pages... (Jean Gallois)

MUZICA (Bucarest)
Jean-François Antonioli se révèle, dès le premier contact avec le clavier, un musicien doté d'une exceptionnelle sensibilité auditive, qualité qui se manifeste par une beauté sonore rarement rencontrée. Son discours musical se développe avec une logique et un équilibre parfaits, l'artiste ayant une vision personnelle très claire et conséquente des oeuvres présentées. Antonioli s'est emparé de la partition d'Enesco avec l'assurance d'un musicien hors-pair, démontrant sa capacité d'approfondissement d'une musique particulièrement complexe. (Marta Paladi)
Canada

LE SOLEIL (Québec)
... Une personnalité très marquée. De toute évidence, il fait ce qu'il veut, il dose avec un soin minutieux la moindre inflexion du discours. Son jeu était très engagé. La confidence du mouvement lent était profonde et la force rythmique guidait un discours très soutenu. (Sylvain Barrette)

LE DEVOIR (Montréal)
Le récital du pianiste Jean-François Antonioli a laissé l'auditoire complètement ravi. Chez lui, la technique instrumentale est toujours au service d'une pensée musicale d'où se dégagent une poésie sonore sans cesse renouvelée et une compréhension des textes tout à fait remarquables. Formidablement bien construit et superbement joué, le Carnaval op. 9 de Schumann aura été le point culminant du programme. Un pianiste qui démontre un tel raffinement et une telle intelligence n'a certes pas fini d'étonner et de faire parler de lui. Jean-François Antonioli, voilà un nom qu'il faut retenir. (Carol Bergeron)

LA PRESSE (Montréal)
Je n'ai que des éloges…: la parfaite mise en place de chaque note et de chaque accord, le respect scrupuleux des moindres indications de dynamique, et ce sans maniérisme, l'utilisation subtile de la pédale et la clarté d'un jeu où l'on entend absolument tout, bref la parfaite réalisation de ce que Debussy a mis sur le papier donne une interprétation entièrement satisfaisante. (Claude Gingras)
Suisse romande

LE MATIN (Lausanne)
Dans la Sonate K. 330 de Mozart, Antonioli frappe par le sens aigu qu'il a de la construction de l'oeuvre, dont il dessine les lignes d'un trait fin et précis. La Barcarolle op. 60, le Scherzo op. 20 de Chopin et le Carnaval de Schumann mettent en valeur un romantisme fier. Une verve volontaire, à l'occasion violente, ardente. Antonioli sait aussi être poétique. Chez Schumann, qu'il interprète au gré d'une vision très personnelle; conciliant le lyrisme âpre et la douceur naïve. Surtout, il sait en rendre admirablement le charme visionnaire, tant dans la passion que dans le rêve. (Aimé Corbaz)

Un récital extraordinaire... Comme un orfèvre, le pianiste a enchaîné les 24 Préludes de Chopin dans une version qui impressionnait par son unité dans sa diversité. Il a recréé l'atmosphère nocturne d'une façon magique, inouïe et inoubliable. (J.-R. S.)

L'EXPRESS (Neuchâtel)
Jean-François Antonioli est sans doute l'un des musiciens les plus doués de sa génération. Sa technique est parfaite. Sa vision musicale est celle d'un artiste authentique. Il joua la Barcarolle de Chopin avec une élégance souveraine et une poésie envoûtante en parfait rapport avec la pensée de Chopin. Une maîtrise absolue et une conviction de tous les instants.  (J. Ph. Bauermeister)

L'IMPARTIAL (La Chaux-de-Fonds)
Interprétations superbes par le style, par l'équilibre des sons qu'opère Jean-François Antonioli...  (D. de Ceuninck)

LA TRIBUNE DE GENEVE
Antonioli a la technique moelleuse et la précision exigeante. Il se situe au carrefour de l'impressionnisme flou et de l'analyse froide. Il est plus grave qu'une certaine tradition française, purement évanescente. Mais son piano ruisselle d'atmosphères sensuelles. C'est magnifique parle que le charme agit sans tricherie: Debussy parle ici d'une voix propre. Comme tous les artistes importants, Antonioli est donc un artiste honnête. (J.-J- Roth)

CAHIERS DE LA SOCIETE SUISSE DE PEDAGOGIE MUSICALE
Partout le pianiste trouve l'accent le plus juste et le plus vrai, partout il recrée magistralement la magie debussyste.

LE NOUVELLISTE (Sion)
Il se révéla poète du clavier dans sa traduction du Carnaval de Schumann. Il y a plus d'une manière d'appréhender ce chef-d'oeuvre. Pour sa part, Antonioli a choisi d'idéaliser l'oeuvre, de l'intérioriser, de faire la part égale entre Eusebius et Florestan. Le Carnaval devint ainsi le miroir de l'âme de Schumann, ce que le toucher sensible du pianiste, son sens des nuances subtiles, mais aussi des oppositions de couleurs, lui permit de réaliser pleinement.  (Romain Goldron)

REVUE MUSICALE DE SUISSE ROMANDE
Jean-François Antonioli donne une nouvelle fois à admirer la beauté de son toucher, sa grande sensibilité musicale et la perfection de sa technique. (Jacques Viret)

LE JOURNAL DE GENEVE
Toucher admirable, exacte adéquation d'une oeuvre et de son interprète. Niveau international... (Pierre Michot)

VEVEY-RIVIERA
Jean-François Antonioli était le soliste du Concerto en la mineur de Schumann. Il lui restitua son climat intime, son romantisme tout intérieur, avec un naturel mais aussi avec un élan qui savait  aussi bien ménager les instants de rêve que rendre les moments d'ardeur et de panache. Le finale, si fiévreux avec ses rebondissements constants, comme si Schumann était à la poursuite de je ne sais quelle chimère, fut magnifique de frémissement impatient. (A.-L. Burkhalter)

LE COURRIER (Genève)
La découverte d'un pianiste de grande classe. Une maîtrise absolument remarquable. Une sûreté de frappe dont toute dureté est exclue au bénéfice de la netteté et de la transparence, jusque dans ces passages redoutables (2ème Concerto de Prokofiev) où l'on a les mains pleines de notes, où l'on joue partout à la fois sur le clavier, ou encore dans ces jeux polyphoniques qui, sous des airs ingénus, accumulent des motifs mélodiques qui se répondent avec un raffinement infini de technique digitale. L'artiste y excella sans esbroufe, réussissant même à débusquer la musique partout où elle se nichait, dans ses broussailles sonores. Et le bis (Roméo et Juliette) prouva à quel point son toucher est coloré jusqu'à rejoindre, par moments, des sonorités d'orchestre. Magnifique performance!
(Blanche Strubin)

24 HEURES (Lausanne)
Une poésie intense, avec un sens très sûr, très réfléchi de la coloration, une inflexion justement et finement sentie et pensée de la phrase. Une interprétation bouleversante d'expression vivante, vibrante, pleine d'esprit et de rebondissement du Carnaval op. 9 de Schumann. Une maturité étonnante. (George Creux)

Jean-François Antonioli présentait les Trois Préludes de Dutilleux. La magie sonore, les couleurs iridescentes, l'effervescence virtuose séduisent. Jean-François Antonioli a précisément, dans son jeu, les qualités qui donnent sens et beauté à cette musique. (Myriam Tétaz)

L'intériorité, la sobriété et l'intensité du jeu ont produit quelque chose de magique dans cette exécution du Concerto K.414 de Mozart. (J.-Cl. Jaccard)

L'un des pianistes les plus raffinés que je connaisse... Personne n'aura manqué d'apprécier la richesse d'expression du jeu de ce musicien. Il s'impose par son toucher varié, son phrasé naturel, son art de chanter avec les doigts, comme si ses mains étaient celles de Chopin. (J.-J. Huber)

Il est bien un des rares pianistes à manifester du génie dans l'interprétation de la musique du XXe siècle. (Yves Allaz)

Jean-François Antonioli, très à l'aise dans cet idiome à la virtuosité impressionnante (Messiaen), fait briller la musique de tous ses feux. (Eric Pousaz)

Jean-François Antonioli joue les parties solistiques avec un goût très sûr et cette intelligence qui éclaire les textes. (Numa F. Tétaz)

GAZETTE DE LAUSANNE
Cette soirée se trouva d'emblée sous le signe de l'intériorité, de l'intelligence et de la sensibilité. Une superbe expressivité, servie encore par un toucher cristallin d'une rare souplesse. Technique très sûre, puissance, sensibilité, habileté à jouer sur le contraste des timbres, les mouvances sonores... Chopin se tailla la part du lion dans ce récital avec les 24 Préludes op. 28 exécutés non sans un réel brio et pour certains avec cette intensité désespérée qui les rend si bouleversants. L'interprétation du Nocturne en fa dièse majeur, en bis, fut une véritable référence. (Jacques-M. Pittier)